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22 septembre 2020 2 22 /09 /septembre /2020 08:51
Saint-Jacut-de-la-Mer (22), Abbaye, entretien avec Régis Perray, ce mardi 22 septembre 2020 à 20h30...

 

Régis Perray a le sens du beau. Celui qui tient tout autant à ces objets qu’il s’approprie, chargés d’histoire et de poussière, qu’à ces savoir-faire auxquels il recourt et qui relèvent de vieilles pratiques artisanales. Aucune nostalgie dans sa démarche, cependant, sinon prospective tant il sait jouer du temps et composer avec les symboles pour surprendre le regard là où il ne s’attend pas à être convoqué. En cela, son œuvre est pleine de surprises, d’esprit et de poésie. 

Philippe Piguet     

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17 août 2020 1 17 /08 /août /2020 08:03
Saint-Restitut (26), Centre d'art contemporain, conférence sur le thème : "Le livre d'artiste, un genre à part entière" suivi d'un entretien avec François Righi, dimanche 23 août 2020 à 10.30...

Si, en tant qu’objet de création artistique à part entière, le livre d’artiste est apparu dès 1910 avec les avant-gardes russes, le genre a vraiment trouvé ses marques dans le champ de l’art contemporain au début des années 1960 pour connaître depuis un essor remarqué et remarquable. Reflet de toutes les formes contemporaines de communication, le « livre d’artiste » s’est enrichi de propositions plastiques les plus diverses qui outrepassent allègrement les conventions de l’objet livre pour s’inventer de nouvelles formes. Aperçu historique et entretien avec François Righi. 

Messager Annette - Les tortures volontaires - 1972

Messager Annette - Les tortures volontaires - 1972

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19 juillet 2020 7 19 /07 /juillet /2020 19:00

 

 

 

= Chronique Carnets de route :

          - "Tokyo, entre tradition et modernité"

Publications dans la revue "/art absolument/", juillet-septembre 2020, n° 93...

= Entretien avec : 

          - "Fabien Mérelle,

              corps-à-corps avec la nature"

 

Publications dans la revue "/art absolument/", juillet-septembre 2020, n° 93...
Publications dans la revue "/art absolument/", juillet-septembre 2020, n° 93...

= Compte-rendu d'exposition :

          - "Jean-Charles Blais,

             le corps à l'oeuvre"

              Galerie Catherine Issert,

             Saint-Paul de Vence (06),

             jusqu'au 19 septembre

Publications dans la revue "/art absolument/", juillet-septembre 2020, n° 93...

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1 juillet 2020 3 01 /07 /juillet /2020 12:02
Les Sables d'Olonne (85), Musée de l'Abbaye Sainte-Croix & Abbaye St-Jean d'Orbestier, commissaire de l'exposition "Clément Bagot. Habiter l'espace", jusqu'au 27 septembre 2020...
Les Sables d'Olonne (85), Musée de l'Abbaye Sainte-Croix & Abbaye St-Jean d'Orbestier, commissaire de l'exposition "Clément Bagot. Habiter l'espace", jusqu'au 27 septembre 2020...

D’un lieu à l’autre, de l’abbaye St-Jean d’Orbestier à la Croisée du MASC, c’est un ensemble d’œuvres à deux directions qui y ont été réunies. D’une part, une dizaine de pièces s’offrant à voir comme des petits mondes en soi, à la dimension de ces maquettes que réalisent les architectes pour rendre compte visuellement de leurs projets. A leur différence toutefois, les « microcosmes » de Bagot fonctionnent de manière totalement autonome et nécessitent de les découvrir de près, en s’y penchant, en les contournant, comme pour en percer le secret. De l’autre, deux constructions, complémentaires dans leur façon d’habiter l’espace, l’une confinée, l’autre éclatée, structurant celui-ci, invitant le regardeur à la possibilité d’une traversée, sinon d’une déambulation. L’art de Clément Bagot est requis par l’architecture, partant par une puissante relation au corps pour ce qu’il est le vecteur primordial d’une inscription spatiale. Parce que, selon Paul Valéry, « l’espace est un corps imaginaire comme le temps un mouvement fictif », l’expérience de l’œuvre chez Bagot se double d’une réflexion sur le temps. Le binôme espace-temps y trouve d’ailleurs des formulations nourries de sa passion tant pour les actions radicales et quasi déraisonnables de Gordon Matta-Clark que  pour la science-fiction et le cinéma, de Jules Verne à Stanley Kubrick et George Lucas. A l’expérience de son travail, la question majeure que pose Bagot est celle de l’implication du spectateur à l’œuvre, de sa capacité à y entrer, mentalement ou physiquement. Sa préoccupation est somme toute de résoudre une interrogation essentielle : comment faire que l’espace de l’œuvre devienne l’espace du spectateur ?

  

   Le choix qu’a fait Clément Bagot de placer ses « microcosmes » à l’abbaye St-Jean d’Orbestier sur des fragments de petits murs en parpaing, disposés çà et là dans l’étendue de la nef, confère au lieu l’allure d’un site archéologique inattendu, dans un rapport d’échelle opposé. L’effet est simultanément renforcé par l’appareil de pierre à cru de la bâtisse, par la nature sableuse du sol, par le côté brut des matériaux employés et par le dispositif d’éclairage ponctuel, directement ciblé sur chacune de ses œuvres, qui les fait vivre, voire les anime. Faites de toutes sortes d’éléments matériels – pièces en plexiglas, transparent ou opaque, morceaux de mètres gradués, agrafes et profilés métalliques, etc. -, celles-ci présentent l’aspect tantôt de stations ou de navettes spatiales, tantôt de mystérieux monuments d’un âge innommable. Il y va du paradoxe d’une temporalité qui mêlerait de façon improbable le passé et le futur au présent du regardeur. Quelque chose d’un temps suspendu – qui fait écho à la mémoire de la bâtisse religieuse – est à l’œuvre dans cette rencontre entre un monde de matériaux et de formes élémentaires et un imaginaire complexe et dense, façon troisième type.

   Procédant toutes deux de l’idée de passage – terme commun employé dans leur titre respectif -, les deux imposantes structures installées sous la croisée du patio du musée de l’abbaye Sainte-Croix offre au visiteur l’occasion d’une autre forme d’expérience. Conçues comme des architectures savamment élaborées, faites de l’association de pièces de bois et d’autres métalliques, combinés les unes aux autres, celles-ci déterminent comme des lieux à vivre le temps d’une traversée. Des édifices construits dans l’espace qui, par leur fonction de transition, le structurent différemment, lui confèrent une lecture singulière, partant en proposent une appréhension autre. Ainsi, livrés à l’imaginaire perceptif et expérimental du visiteur, celui-ci fait siens tout à la fois le lieu même de l’exposition et les œuvres qu’il recèle.

Philippe Piguet,

commissaire de l’exposition

 

[1] - Paul Valéry, Tel Quel, Paris, Gallimard, 1944.

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1 juillet 2020 3 01 /07 /juillet /2020 11:30
Thonon-les-Bains (74), Chapelle de la Visitation, commissaire de l'exposition "Marion Charlet/David Hockney. De la couleur avant toute chose", jusqu'au 26 septembre...

L’exposition qui réunit à la Chapelle de la Visitation Marion Charlet et David Hockney s’inscrit dans le cadre de la programmation annuelle placée sous le label « La peinture, un médium pluriel ». Si cette dernière vise à mettre en exergue un moyen d’expression qui connaît depuis quelques années un certain revival, elle s’applique surtout à faire état de la richesse plastique de l’usage qu’en font les artistes, qu’ils soient peintres, dessinateurs et/ou sculpteurs. L’idée de cette exposition privilégiant la couleur est l’occasion de faire valoir que la peinture en appelle à toutes sortes de médiums et de techniques permettant de jouer et de déjouer les attendus qui, ordinairement, la spécifient.

L’art de Marion Charlet est requis par un imaginaire qui croise le réel dans des compositions richement colorées dont la marque première est d’instruire les termes d’une esthétique où la couleur est tout à la fois le prétexte et le texte. C’est elle qui détermine la construction de chacune de ses peintures et aquarelles, entraînant le motif à la plénitude de sa forme. Entre réalité et fiction, son œuvre décline tout un monde de paysages idéalisés, quasi paradisiaques, qui associent le naturel et l’artificiel en un tout déserté de toute présence humaine. Toutefois, récemment apparue, celle-ci trouve place dans des jeux de figures dansées, isolées ou en groupe, en suspens dans des espaces indéfinis, à dominante bleu opaline, entre apparition et disparition. 

L’idée d’associer le travail de celle-ci à la présentation d’une dizaine de dessins sur iPad et iPhone imprimés sur papier de David Hockney témoigne d’abord et avant tout d’une filiation plutôt que d’une influence. Rendu possible grâce à l’amabilité de la Galerie Lelong, à Paris, et à l’accord du Studio Hockney, cette précieuse sélection contribue à nourrir la réflexion sur la peinture et la possibilité de son déploiement. Les œuvres de Hockney présentés à Thonon - qui procèdent de l’utilisation par un peintre des techniques les plus avancées - actent le soin de l’artiste à se saisir du monde qui est à portée de sa main, tous protocoles et tous motifs confondus. Intitulée De la couleur avant toute chose, en écho au poème de Verlaine, l’exposition thononaise s’offrira ainsi à voir comme un hymne à la vie et au simple bonheur d’être. 

Philippe Piguet,

commissaire chargé des expositions

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1 juillet 2020 3 01 /07 /juillet /2020 09:55
Vence (06), Musée de Vence, exposition "Le dessin, autrement. wall [&] drawings - [Sol LeWitt], Chourouk Hriech, Christian Lhopital, Emmanuele Régent, jusqu'au 15 novembre...

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13 octobre 2019 7 13 /10 /octobre /2019 12:39

/art absolument/  septembre-octobre   n° 90

Chronique    Carnets de route

Chronique Carnets de route

Entretien avec Emmanuel Régent

Entretien avec Emmanuel Régent

art press   octobre   n° 470

Compte-rendu de l'exposition de Gregory Fortsner à la Fondation Fernet-Branca à Saint-Louis

Compte-rendu de l'exposition de Gregory Fortsner à la Fondation Fernet-Branca à Saint-Louis

Semaine    11 octobre    n° 435

Livret de l'exposition "Karine Rougier / Duncan Wylie. Entre fiction et réalité" à Thonon-les-Bains - page 1 de couverture

Livret de l'exposition "Karine Rougier / Duncan Wylie. Entre fiction et réalité" à Thonon-les-Bains - page 1 de couverture

Livret de l'exposition "Karine Rougier / Duncan Wylie. Entre fiction et réalité" à Thonon-les-Bains - p. 4 de couverture

Livret de l'exposition "Karine Rougier / Duncan Wylie. Entre fiction et réalité" à Thonon-les-Bains - p. 4 de couverture

"... Les travaux de Karine Rougier et de Duncan Wylie témoignent d’une inscription au monde différente et offrent au regard la possibilité d’une liberté de lecture, à différents degrés, selon des paradigmes à réinventer. Si la première développe une œuvre peinte fondée sur un imaginaire qui relève de l’esprit du collage, le second qui pratique tout à la fois la peinture et l’estampe emprunte ses motifs au réel tout en les faisant basculer dans une autre réalité. Rien ne prédestinait vraiment ces deux artistes à être réunis dans l’unité d’une même exposition. Intitulée « Karine Rougier / Duncan Wylie entre fiction et réalité », elle est le fruit d’un regard qui voit dans leur rassemblement combien la peinture est le lieu de possibles manipulations..."

 

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 09:05
Les Sables d'Olonne (85), Musée de l'Abbaye Sainte-Croix, MASC, conférence-conversation à l'auditorium avec Thomas Tronel-Gauthier, ce jeudi 26 septembre à 18h...

Conférence des Amis du MASC

Jeudi 26 septembre à 18h30

Conversation avec Thomas Tronel-Gauthier
Avec Philippe PIGUET, critique d’art et commissaire d’exposition indépendant

L’objectif de cet entretien vise à appréhender la démarche de Thomas Tronel-Gauthier en s’intéressant à la façon dont son exposition au MASC et à l’abbaye Saint-Jean d’Orbestier s’y inscrit.

Comment il a perçu les deux espaces ? Qu’est-ce qui a conduit le choix des œuvres présentées ? En quoi cette double exposition lui a-t-il permis de développer sa réflexion ?

Salle de conférences de l'Abbaye Sainte-Croix

Entrée libre

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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 22:47
Fougères (35), Galerie d'art Albert Bourgeois, commissariat de l’exposition " Penser le paysage", vernissage le jeudi 19 septembre 2019 à 19 h...
Cathryn Boch, sans titre - 2019

Cathryn Boch, sans titre - 2019

Dans le monde troublé qui est le nôtre, les artistes sont nombreux qui s’emparent du thème du paysage pour nous en donner toutes sortes de formulations à l’écho de leur façon de l’appréhender. « Le paysage se pense en moi et je suis sa conscience », disait en son temps Paul Cézanne. Les œuvres des sept artistes ici retenus actent la force de relation qui les lient à l’idée de paysage, en toute conscience respective.

Philippe Piguet

commissaire de l’exposition

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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 10:47

= Chronique - Tolède, Greco-sur-Tage

 

 

 

Dernières publications : /art absolument/, juillet-août 2019, n° 89...

= Expositions - Biennale de Venise 58e !  à propos de Laure Prouvost, Arshile Gorky, Jannis Kounellis, Glassstress, Yun Hyong-Keun, Roman Opalka, Helen FrankenThaler, Luc Tuymans.

Dernières publications : /art absolument/, juillet-août 2019, n° 89...

= Exposition - Bernard Frize au Centre Pompidou

Dernières publications : /art absolument/, juillet-août 2019, n° 89...
Dernières publications : /art absolument/, juillet-août 2019, n° 89...

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