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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 08:22

Cette conférence est organisée par le FILAF

dans le cadre de sa programmation sur la peinture moderne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Claude-Monet---Autoportrait-a-la-surface-du-bassin---c-Co.jpg

 

C’est un truisme de le dire : la fortune critique de Claude Monet est considérable. A propos de son œuvre des Nymphéas, qui se développe sur près de trente ans et s’informe tant dans des tableaux que dans de véritables environnements, la critique n’a jamais vraiment mis l’accent sur la nature du projet de l’artiste. Il est temps de reprendre en considération ce qu’il en est d’un projet d’œuvre qui est d’abord et avant tout un projet de vie, conduisant l’artiste à des gestes fondateurs, comme celui de modeler la nature en fonction de sa vision et de construire un atelier qui puisse en accueillir la projection. Claude Monet, ici, en pionnier d’une attitude proprement conceptuelle.

  

 

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 09:10

Muller Maïa - Invitation web-copie-1

 

Samedi 4 mai 2013, de 18h à 21h00,

à l'occasion de la sortie du n°53 de la revue (art absolument),

la galerie présente

de nouvelles photographies de Myriam Mihindou

de la série " déchoucaj' "

en présence de l'artiste et de Philippe Piguet...

 

MM.jpg

 

 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 07:39

      ... sur le thème "La couleur seulement",

          dans le cadre de l'exposition "Eric Dalbis", jusqu'au 19 mai

 

conference-philippe-piguet.jpg

     

 

     images

     Eric Dalbis, sans titre, 1992

     

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 06:58

Premières publications...

 

- à Vernon (27), au musée Alphonse-Georges Poulain,

  dans le cadre de l'exposition "Vernon et les bords de Seine au temps des impressionnistes",

  jusqu'au 22 septembre,

  rédaction d'un texte dans le catalogue sur le thème "La seine, l'Epte et le Ru"

 

Vernon-3-copie-1.jpg Vernon-2.jpg

                                                                                               Theodore Earl Butler, La Collégiale de Vernon

 

Butler-Theodore-Earl----INV.1967-3.JPG

Theodore Earl Butler, Peupliers au bord de Seine, 1904

 

 

 - à Rouen (76) au Musée des Beaux-arts,  

   dans le cadre de l'exposition "Eblouissants reflets - 100 chefs-d'oeuvre impressionnistes",

   jusqu'au 30 septembre,

   rédaction d'un texte dans le catalogue sur le thème "Claude Monet, l'expérience hollandaise"

 

Renoir.jpg Rouen.jpg

 Renoir, La Yole, 1875, Londres, National Gallery

 

016.JPG

Claude Monet, Moulin à Zaandam, 1871, Copenhague, Ny Carlsberg Glyptotek

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 10:43

 

DRAWING NOW PARIS, "le" salon du dessin contemporain...

la plus importante foire européenne d'art contemporain consacré exclusivement au dessin...

 

Samedi 13 avril de 11h à 20h

Dimanche 14 avril de 11h à 19h

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 13:46

Susplugas-carton-invit-recto.jpg Susplugas-carton-invit-verso.jpg

 

 

Dernière des quatre expositions de la saison 2012-2013, « Jeanne Susplugas, stratégie d’enfermement » s’inscrit dans le cadre de l’une des quatre thématiques - à savoir « Identité/Altérité » - sur lesquelles s’appuie la programmation de la Chapelle de la Visitation. Cette exposition est l’occasion de présenter le travail d’une artiste, apparue dans les années 1990, dont la démarche s’articule autour des problématiques de l’addiction, de la dépendance et de l’aliénation et dont l’œuvre s’informe de façon polymorphe sur des supports et dans des matérialités divers et variés.

Qu’il soit dit ou non, le corps y est le prétexte, le sujet et/ou l’objet d’une réflexion sur les différents « process » dans lesquels, paradoxalement, la société l’enferme alors même qu’elle vise son bien-être. Engagée mais non militante, la démarche de Jeanne Susplugas s’en prend à toutes les formes et toutes les stratégies d’enfermement tant pour interroger les relations de l’individu avec lui-même qu’avec l’autre. La façon qu’elle a de traiter des pathologies du monde contemporain ne procède pas d’une intention scientifique – elle ne se prétend ni psychologue, ni sociologue – mais s’applique à en traduire les signes et les symboles dans le champ des arts plastiques. Ses dessins, photographies, sculptures, installations et vidéos sont autant de vecteurs instruisant les termes d’une esthétique singulière que détermine un être au monde obsessionnel, tour à tour troublé et rassuré, inquiet et serein, solitaire et complice. 

 

 

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 13:24

Art-Press---Daniel-Aulagnier---04.2013.jpg

 

 

L’art contemporain des cinquante dernières années a accordé aux questions de l'identité et de l'altérité un corpus de propositions particulièrement dense. D’un engagement individuel du corps poussé parfois jusqu’à des situations à haut risque à celui davantage sociabilisé d’une esthétique dite relationnelle, il a été grandement fait usage du qualificatif de corporel. Dans sa fonction adjective, le mot est commun. Associé au nom d’accident, il appartient au registre banalisé des faits divers. Dans les années 1960, accolé à celui d’art ou d’expression, il a gagné l’ampleur sémantique de postures fondatrices. Théorisé par le critique d’art François Pluchart, défendu par la galerie Stadler, « l’art corporel » a connu toutes sortes de formulations, tant performatives que plastiques, qui ont transformé en profondeur la nature et la fonction de l’œuvre. Auteur de « tragi-technies » et autres « hard » systèmes - qu’ici même, Norbert Hilaire avait eu l’occasion d’analyser (Art Press, n° 230, décembre 1997) -, Daniel Aulagnier développe depuis les années 1970 toute une réflexion sur les rapports du corps et de la machine au sein de laquelle le dessin occupe une place primordiale...

 

 

 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 18:37

... 19 rue Chapon, jusqu'au 11 mai 2013...

 

A ne pasmanquer...!  

 

Muller-Maia---Invitation-web-copie-1.jpg 

 

Ce pourrait être un bal masqué. Un de ces bals où l’on se croise sans savoir qui l’on est. Où l’on se court après jusqu’à se perdre dans les dédales d’un labyrinthe. Où l’on se parle persuadé d’avoir déniché sous le masque l’âme sœur. Ce pourrait être un jour d’orage. Un jour au noir. Un noir d’encre, dense et profond, comme Hugo sait si bien l’employer à faire naître tout un monde enfoui, secret, inquiétant. Ce pourrait être l’un de ces cabinets dont Des Esseintes recouvrait les tentures cramoisies des estampes de Jan Luyken, « artiste fantasque et lugubre, véhément et farouche » dont Huysmans décrit avec grande précision dans À rebours la série de ses Persécutions religieuses : « …des planches où hurlait le spectacle des souffrances humaines, des corps rissolés sur des brasiers, des crânes décalottés avec des sabres, trépanés avec des clous, entaillés avec des scies, des intestins dévidés du ventre et enroulés sur des bobines, des ongles lentement arrachés avec des tenailles, des prunelles crevées, des paupières retournées avec des pointes, des membres disloqués, cassés avec soin, des os mis à nu, longuement raclés avec des lames… »

Viens, la mort, on va danser. « La danse de mort », August Strindberg en a fait en 1900 le prétexte d’une puissante pièce de théâtre, entre naturalisme et symbolisme, offrant à son héros une véritable expérience mystique. Une danse au bord de l’abîme, l’invitant à fouiller les entrailles de son univers intérieur pour lui permettre d’atteindre la révélation de l’immortalité de l’âme. La mort danse. La mort rôde. La mort nous hante. Elle nous fascine autant qu’elle nous effraie. Tout le monde en a peur mais tout le monde veut danser avec elle. Dürer la grave de la pointe de son burin pour la faire chevaucher en cavalier altier. Füssli la figure sous les traits démoniaques et cauchemardesques d’un incube. Goya lui prête les traits de vieilles sorcières. Bresdin en réalise une gravure au thème d’une époustouflante « Comédie ». Redon, son élève, en dédie une image lithographiée à Flaubert.  Ensor la masque sous toutes les coutures pour en faire l’égérie d’improbables carnavals. Et la mort n’a pas dit son dernier mot…

 Viens la mort, on va danser. Ici, la danse de mort est à l’écho de la vie. Elle se veut tour à tour onirique, rituelle, festive, endiablée, impatiente, vitale, grotesque, macabre, bruyante, colorée, etc. La mort y est le vecteur d’un imaginaire sans cesse renouvelé.  Tout concourt à en dénier le tabou et à en transcender l’événement pour faire œuvre. Squelettes, crânes, masques, démons, cadavres, reliques, manèges, transes…, la mort n’est que passage, voire renaissance. « Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître », disait Marguerite Yourcenar.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 18:28

 

 

119.JPG

Li Xin, encre sur papier

 

Li Xin, flux et reflux de la peinture

« Le sujet, c’est toi-même, ce sont tes impressions, tes émotions devant la nature. C’est en toi qu’il faut regarder et non autour de toi. » Ainsi s’exprime Eugène Delacroix dans son Journal. Face aux œuvres de Li Xin, ces paroles résonnent d’un timbre particulier. Elles nous invitent à prendre la mesure d’une démesure, celle d’un espace qui s’étend à l’infini et que l’artiste aspire à embrasser. La couleur monochrome, les îlots de matière, les coulées et les brèches, le flux et le reflux, tout concourt à déterminer son art à l’aune d’une expérience mentale, sensible et mémorable dont le Fleuve Jaune est le motif originel. Li Xin le porte en lui, comme Cézanne disait : « Le paysage se pense en moi et je suis sa conscience ». Tous les gestes du peintre qui font au fil du temps ses tableaux procèdent de ce seul et unique motif. S’il sait que donner à voir le paysage dans sa totalité et dans sa plénitude absolue tient d’un pari fou, il s’est inventé les moyens d’en faire un organisme naissant.

« L’eau, dit Li Xin, c’est mon matériau principal. » Elle est en effet celle par qui la peinture existe. Celle qui en informe l’image dans les événements, voire les accidents de son étendue. Pour ce faire, le peintre dit qu’il la fait boire à ses papiers, choisis avec soin pour leur qualité d’absorption. La peinture de Li Xin procède ainsi de la dualité d’une osmose : d’une part, des effluves de l’encre qu’il se fabrique lui-même à partir de pigments bruts et qui s’approprie lentement le champ iconique ; de l’autre, du ressenti de l’artiste dont le corps est le vecteur. Ce qu’il en résulte ne sont pas des monochromes au sens plat du mot  mais tout un monde de variations d’un même ton qui se décline entre infra mince et densité. L’écho mémorable du Fleuve Jaune y détermine comme une géologie de la peinture que les humeurs du temps font adhérer au concept de vitalisme, cher au Siècle des Lumières, et que celles de l’artiste rattachent au principe de nécessité intérieure défendu par Kandinsky. Adossé à ces référents, l’art de Li Xin instruit les termes d’une pensée picturale prospective qui se fonde sur la tradition tout en la ressourçant.

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 22:23

...dans le contexte de la diffusion du film 

   "Claude Monet, l'instant et la lumière" de Dominik Rimbault.

  Tous au poste !!!

 

Sans-titre---1.jpg

 

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