1 - /art absolument/, n° 98, octobre-novembre-décembre 2021...
- Chronique : Carnets de route : "Les 30 ans de La Source"
- Entretien avec "Keita Mori, de la sublime légèreté du dessin"
"Simplement exécutés à l’aide de fils de laine, de soie ou de métal collés sur papier ou directement sur le mur, les dessins du Japonais Keita Mori composent d’incroyables jeux de réseaux graphiques. Quel que soit ce qu’ils donnent à voir, ils envahissent le support, certains passant de l’un à l’autre, voire d’un plan à l’autre, comme pour accaparer l’espace, dessinant tout un monde de figures construites, voire architecturées. Des images indicibles et mémorielles comme remontées d’un ailleurs innommable. Explication."
- compte-rendu de l'exposition du Fresnoy, Studio National, à Tourcoing (59) : "Panorama 23... par le rêve", jusqu'au 31 décembre 2021.
2 - "Quai 8 - Place de l'Europe Simone Veil", Editions Soferim
- St Lazare, fin XIXe, un vrai bouillon de culture
Dans le quartier de la Gare Saint-Lazare, à deux pas de la Halle des Messageries, au carrefour circulaire des rues de Vienne, de Madrid, de Constantinople, de Saint-Pétersbourg, de Liège et de Londres, la Place de l’Europe surplombe les voies de chemin de fer et le pont qui les enjambe porte le même nom. Tous deux – la place et le pont – déterminent avec les rues avoisinantes de Rome, de Turin, d’Edimbourg, de Naples, de Copenhague, de Stockholm et quelques autres comme une forme de cadastre cosmopolite à l’écho d’une riche histoire culturelle. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, en effet, ce quartier connut une effervescence toute particulière pour ce qu’il fut le lieu emblématique du merveilleux industriel, de la modernité et du progrès. Il n’était pas seulement celui des voyageurs avides d’aller rejoindre pour quelques heures ou quelques jours la côte normande, ses plages et ses bains, il attira aussi toute une élite de créateurs et d’intellectuels. L’un trouva à s’y loger, l’autre à y installer son atelier, cet autre encore à développer un commerce spécialisé, dans une capitale en pleine transformation telle que l’avait imaginée le Baron Haussmann.
3 - Catalogue de l'exposition : "Monet. Dal Musée Marmottan Monet, Parigi", Milano (Italie), Palazzo Reale
- "Monet dans la lumière de Giverny"
De Paris au Havre, en passant par Vernon et Rouen - et vice-versa -, Claude Monet n’a jamais cessé de fréquenter les lignes de chemins de fer qui rejoignent la capitale à la Normandie. Tout comme celles, plus locales, qui sillonnent celle-ci. Les nombreuses campagnes de peinture qu’il a menées dans cette région l’ont ainsi conduit à la découvrir dans tous ses recoins et à en apprécier toutes les qualités. Au début des années 1880, veuf de sa femme Camille, le peintre est installé à Poissy avec ses deux fils et partage sa vie avec Alice Hoschedé, séparée de son mari, et ses six enfants. Ils habitent dans une maison qui ne lui plait guère, trop à l’étroit pour cette famille nombreuse et recomposée. Monet aspire non seulement à plus d’espace mais à vivre à la campagne, au plus proche de la nature.